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les Amériques en camping-car
22 janvier 2015

CHILI ( FIN )

Capture Chili FIN

 

                  Mercredi 14 janvier , on a passé la matinée à chercher l’entreprise de gaz Lipigas qu’on a fini par trouver ( prés de l’aéroport , S:22 30 184 , O:68 55 911 ). Malheureusement ils n’étaient pas équipés pour remplir notre bouteille française . Nous avons donc pris la route de la côte . Calama- Tocopilla 150 kms . On repasse à côté de la mine de cuivre, puis c’est une ligne droite à travers le désert , le désert couleur poussière , rien , pas une plante , pas un animal . Des pylônes électriques à perte de vue , très beaux d’ailleurs , on se croirait dans les univers de Bernard Buffet et de Calder .

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                  Et puis tout à coup des panneaux routiers insistants : Peligro  virages en descente . Nous étions sur un plateau à 2200 m et nous devons traverser les Andes pour arriver à l’Océan Pacifique .

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                  Une quinzaine de kilomètres de virages et waouh très joli ! une ville très colorée qui descend en pente assez douce vers le rivage , des petits palmiers , des fleurs et de la verdure , on en oublie qu’on est dans le désert . Sur la gauche de notre paysage, un port , au milieu une plage de sable noir .

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                   Nous allons prendre la direction du nord vers Iquique . La route , très belle , suit le magnifique Océan Pacifique couleur azur à gauche . A droite , les Andes qui ont retrouvé leur couleur mordorée du désert de San Pedro , se profile le long des 234 kms que nous allons parcourir pour arriver à Iquique . Par endroits , des passages très resserrés , une côte rocheuse, pratiquement pas d’espace entre l’océan aux eaux cristallines et la montagne . De temps en temps , des rochers blancs , pour Guy c’est du guano . Des installations de fortune aux endroits où il y a un peu plus de place ( du camping sur les plages ) , beaucoup d’ordures malheureusement tout le long . Quelques petites villes très colorées , un port qui export le sel des salars se trouvant plus haut dans la montagne .

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                  De nombreux kilomètres encore et au détour d’un virage apparaissent les grands immeubles d’Iquique , Iquique coincé entre le Pacifique , une haute falaise aride , une colossale dune de sable haute de 200 m et qui a subi en avril dernier un tremblement de terre de 8,8 sur l’échelle de Richter . Nous roulons sur un grand boulevard aménagé en promenade , nous nous arrêtons sur un parking devant les immeubles rouges de l’université Arturo Prat . Endroit très agréable , de l’autre côté de la rue, il y a la plage , des jeux , des installations sportives , beaucoup de passage . Les trois soirs où nous sommes restés , un orchestre de cuivres ( 40 personnes environ en short et en tongs ) s’est produit à quelques mètres de nous , sur la rue , bruyant mais génial .

                  Jeudi 15 janvier , visite du centre d’Iquique ( 315000 habitants ) . Ici presque tout est au nom d’Arturo Prat , commandant de la frégate Esméralda qui gagna la bataille navale d’Iquique contre le Pérou lors de la guerre du Pacifique (1879-1880 ). C’est un héros national .

Malgré son apparence de ville moderne , Iquique a conservé un centre historique qui donne une bonne idée de ce qu’était la vie ici à la fin du 19 ème siècle . La place Arturo Prat est très fière de sa clock tower ( horloge ) blanche , très anglaise , construite en 1877 . A côté un très beau théâtre municipal blanc , dommage la façade est caché par un affreux podium noir très encombrant . Nous avons eu le droit d’y entrer très librement pour le visiter et ceci avec d’autant plus de plaisir et de curiosité que Sarah Bernhard , la célèbre , s’y produisit . Et nous n’avons pas été déçus . Tout y est d’un goût exquis et parfaitement conservé . Le décor de scène représente une usine de salpêtre . Ce qui nous amène à rappeler que le développement d’Iquique s’est effectué grâce à l’exportation du salpêtre .

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                   Nous avons bien aimé Iquique ville dynamique et chaleureuse .

                   Vendredi 16 janvier : journée consacrée à l’achat et au montage des deux pneus avant du camping-car ( coût : 220 euros ) .

                  Samedi 17 janvier : direction Arica en passant par la mine de salpêtre d’Humberstone , inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2005 . Grande mine qui compta jusqu’à 5000 habitants , fondée en 1862 , fermée en 1960 . La visite commence par la ville fantôme avec sa place , son église ( très dépouillée , seul ornement un christ très réaliste ) , un théâtre , un hôtel , un tennis , la maison confortable du médecin chef , les maisons très modestes des particuliers et surtout la grande école .

Dans le secteur industriel ce qui frappe surtout c’est la grande cheminée . Pour conserver la mémoire des ouvriers du salpêtre : les Pampinos , d’ex-ouvriers entretiennent et continuent de rénover peu à peu les bâtiments pour conserver leur souvenir .

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                   En début d’après-midi direction Arica . Superbe route dans un désert mordoré . On monte et on descend sans arrêt . La route suit d’abord le cours du rio Camarones puis on surplombe un canyon au fond duquel se trouve une petite oasis avec des cultures . La Ruta 5 traverse plusieurs chaines montagneuses transversales  . Les paysages désertiques sont magnifiques . Nous arrivons à Arica qui s’est proclamée ¨ cité du printemps éternel ¨. C’est la ville la plus aride au monde et cependant avec une végétation assez fournie . La ville est assez resserrée il y a peu de place le long de la mer avec la colline El Morro qui s’avance au centre de la ville . Aussi , décidons –nous d’aller camper au nord de la ville à Villa Frontera dans un camping agréable ombragé mais sans eau le soir ( coût : 10 euros ) . Arica est l’un des ports les plus importants de la côte occidentale sud américaine en particulier par son trafic avec la Bolivie qui n’a plus de fenêtre sur l’océan depuis la guerre du Pacifique .

                   Dimanche , nous sommes restés à Arica , nous avons fait la visite du centre ville . Ville sympathique . Bivouac sur un parking le long de la mer .

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                                                                                                  CATEDRAL  SAN  MARCOS  FABRIQUEE  EN  FRANCE DANS  LES  ATELIERS  EFFEIL

 

                  Lundi 19 janvier , bouteille de gaz rapidement rechargée chez Lipigas ( S 18 27 781 , O 070 17 559 , coût : 15 euros ) . Courses dans une grande surface . Direction le Pérou , la frontière est à 30 kms .

                  Beaucoup de monde à la frontière , cela nous a pris trois heures . A noter un formulaire pour le camping-car et les passagers que nous avons du acheter à la cafétéria au  premier étage du bâtiment chilien ( coût : 500 pesos ) . Là aussi contrôle sanitaire côté péruvien . Le fonctionnaire a été sympa , il a retenu du raisin et des oeufs alors que nous avions d’autres produits qu’ il a feint de ne pas voir . Quelques centaines de mètres après la frontière, nous nous sommes arrêtés à un bureau d’assurances et avons pris le contrat obligatoire au Pérou pour le camping-car ( coût : 10,5 euros pour 1 mois ) .

                  Nous nous trouvions bien au Chili , un pays sympathique , pas trop difficile d’accès . Il va falloir faire connaissance avec le Pérou , il y a un léger flottement dans l’air , comme chaque fois que nous changeons de pays .

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Commentaires
J
Comme le dit Michele "waouh" !!!<br /> <br /> Bises à vs deux. JL.
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